AVIS
Les textes suivants contiennent des expressions bien québécoises, des parlures, des univerbations bien de che nous. Faque des «ben», des «chu» pis des «kessé», tu vas en voir kekes-uns passer! 😉 Donc, à notre public français, je vous laisse en lien un joli lexique du français québécois. Pour les autres, ne m’écrivez pas pour me dire que je suis indigne de la profession enseignante. C’est MON onglet de blogue bon ! 😉
La majorité silencieuse
Pour ceux qui me connaissent, certains doivent se dire : «Mais où est Geneviève ?» ou «De comment ça se fait qu’elle n’a pas écrit d’article encore ?». Ben premièrement, je ne suis jamais bien loin derrière les articles de David. J’essaie de corriger ses textes du mieux que je peux (à 22h00 le soir, quand tu as ta semaine dans l’corps, il se peut que tu laisses passer certaines coquilles!)1 et j’aime bien modifier les coquineries écrites par David, tsé celles entre parenthèses? Ah oui! Et l’ajout des petits émoticônes, c’est moi! 😉
En fait, si je n’ai pas encore écrit d’article et bien … c’est parce que je n’ai rien à dire! Oui, oui! Tu as bien lu ! Geneviève Malenfant n’a rien à dire … pour l’instant! Non mais, sérieusement. Tu veux vraiment que je m’épanche sur tout le trouble, le stress et les réflexions que la planification d’un tour du monde m’apporte? De quoi décourager ceux qui veulent en planifier un!
Non mais entre le testage de produits pour la peau et les cheveux (parce que oui je teste tout because je suis une «fifille» bon !), le «jedoisacheterlesvêtementslespluslégersperformantsdurablespossibles
aumeilleurprix», la recherche sur internet des plus beaux endroits pas chers à visiter ou de kessé j’vais mettre dans mon sac vu que je suis la seule fifille du voyage, de la planification de mes repas en voyage parce que j’ai une maladie coeliaque et que je suis allergique au gluten (merci Pinterest!) et la planification scolaire des enfants pour l’an prochain parce que oui, même si tu es une enseignante au primaire, ben ça se planifie une année scolaire sur la route, et bien je suis PARFOIS (souvent!) angoissée. Mais comme je crois que c’est normal que mon hamster soit continuellement à spin, ben je ne sentais pas le besoin de le partager tout de suite avec toi.
Et comme si ce n’était pas assez, as-tu entendu parler de mon histoire de sac à dos? Ha!Ha! Tu as manqué quelque chose! La fifille en moi a pris beaucoup de place dans toute cette histoire-là. Une chance que la fin est heureuse. J’ai eu comme une bulle au cerveau ben accotée. Mon sac que j’avais réussi à avoir à 20% de rabais l’an passé, chose rare avec les nouveautés Osprey, et ben, la couleur ne me plaisait plus! Juste comme ça! Le rouge était devenu trop voyant et ne « fittait » plus avec mes vêtements. Avoue que tu n’en reviens pas hein ? Mais là, comme je l’avais acheté l’an passé, je n’avais plus les étiquettes. Après quelques entourloupettes qui n’ont pas fonctionnées, j’ai fini par appeler au magasin (sous les conseils de David qui tient ABSOLUMENT que je le mentionne ici) pour voir si c’était possible d’échanger le sac pour une nouvelle couleur qui venait de sortir. Le problème était que le magasin en question était à 1h 15min de route de la maison, donc 2h 30min au total. Un soir de semaine, je garroche donc mes enfants dans l’auto et j’affronte le trafic (en pleine Saint-Valentin) pour avoir un sac qui rappelons-le, dois fitter avec mes vêtements. Donc 1h 15min plus tard, j’arrive bien confiante d’échanger mon sac rapidement car j’avais tout de même appelé à 2 reprises en mentionnant tout : les étiquettes, la date d’achat, le pourcentage et j’avais en plus fait mettre mon futur nouveau sac gris bleu vert (on ne s’entend pas sur la couleur) de côté.
Déjà en commençant, la jeune fille, qui m’avait parlé au téléphone quelques jours plus tôt et qui m’avait dit qu’elle serait présente, n’était pas là. Elle n’avait pas non plus laissé de note comme quoi l’adjoint du gérant avait autorisé l’échange. Les jeunes conseillères présentes appellent donc l’adjoint du gérant qui autorise encore une fois l’échange, mais en ne m’accordant pas la réduction. Je me retrouve donc a payé une différence de prix de 90$. Euuuuuhhhhh! Je peux-tu te dire que la madame n’était pas ben ben contente! L’adjoint est même venu débattre son point avec moi quand il a vu que la madame n’était pas ben ben contente. Tsé, avec un sourire niais et un ton condescendant. «Ma p’tite madame (m’as t’en faire une p’tite madame!), on vous fait quand même une belle fleur en vous échangeant votre sac presque un an plus tard et sans les étiquettes» Il m’a dit qu’il n’était pas au courant du rabais. Je finis par payer la différence (n’oublie pas! Je suis une fifille!) et je suis partie en beau maudit. Mais juste avant, je devais passer par les caisses près de la porte d’entrée en montrant mon sac avec la facture. Et bien, qui était aux caisses avant? Et oui, la jeune fille m’ayant répondu au téléphone lors de mes premiers appels. Et que m’a-t-elle dit? « Oh! C’est vous ! Tout s’est bien passé ? ». Grrrrrrrrr! 😠 Je lui ai dit qu’on m’avait demandé de payer la différence du rabais ce à quoi elle a répondu que c’était étrange car l’adjoint était au courant et qu’il n’avait pas mentionné au téléphone quelques jours plus tôt qu’il faudrait que je paie. Faque…. On a fait une plainte sur l’adjoint du gérant. C’est ça qui est ça!
Quoi? Ah oui! J’avais dit qu’il y aurait une fin heureuse.
Quelques jours plus tard, David reçoit un courriel du gérant qui se confond en excuses et qui veut racheter l’erreur de son employé. Nous avons donc reçu un remboursement complet de la différence de prix en plus de l’essence que j’ai dépensée aller-retour pour aller échanger le sac. Bon, j’ai reçu une carte-cadeau du magasin, mais comme c’est un magasin de plein air (Non! Non! N’essaie pas de me soudoyer! Je ne te dirai pas duquel il s’agit.) et qu’il nous reste encore quelques achats à faire, ça ne nous dérange pas trop.
Ah oui, j’ai invité Benny (Benjamin, le cadet de la famille!) et Jacobinou (Jacob, le benjamin de la famille! T’es mélangée2 hein ? ;)) à venir écrire un petit commentaire car ils font eux aussi partie de la majorité silencieuse, mais bon, comme ils ne veulent pas partir, imagine écrire un petit billet.
Bon! Je te laisse! Il me reste encore milles et une choses importantes à faire avant de partir. Je dois trouver des familles adoptives pour mes plantes pour 1 an, tester une Diva Cup3 (Je t’en reparlerai dans un autre article ;)), rassurer David qui commence à angoisser sur la location de la maison, rassurer mes enfants qui ne veulent pas partir (Ben oui! Sont plates comme ça eux!), me pratiquer à cuisiner des trucs sans gluten, sans cuisson, sans sucre à cent piasses (ça coûte cher le sans gluten), me pratiquer à prendre des belles photos pour faire chi… les gens pognés dans la neige à moins quarante mille (Ben non ! ;)), planifier une soirée VIP de l’un de nos commanditaires (T’es curieuse hein ?), terminer la planification de l’enseignement pour l’an prochain, enlever mes décorations de Noël extérieures (parce que les gens qui prennent une marche commencent à nous regarder croche) et écouter plein d’émissions de télévision à Canal Évasion en me disant, l’an prochain, c’est moi qui serai là!
P.S. Avoue que tu as cherché c’était quoi des univerbations!
P.P.S. J’ai gardé les nouvelles étiquettes, au cas où..!
P.P.P.S. Avoue que tu me juges aussi car je n’ai pas encore enlevé mes décos de Noël.
1 Comme l’article où je me suis endormie dessus en le lisant….
2 L’emploi du féminin est de mise dans cet article, Girlpower!
3 Je viens d’achever le reste du lectorat masculin qui n’avait pas décroché encore!
Ahahah! Rire beaucoup à p.p.s 😂
Tu es unique mon amie! C’est ça qui te rend spéciale! Bonne chance dans tes derniers préparatifs.
Vous êtes inspirants! Bravo!